Les allergies respiratoires sont en constante évolution, notamment chez les plus jeunes. Dans bien des cas, elle s’accompagne d’asthme. Les parents ont alors des inquiétudes à laisser leur enfant pratiquer une activité sportive. Mais, cette inquiétude est-elle bien justifiée ?

Faut-il laisser un enfant allergique pratiquer une activité sportive ?

Avant l’an 2000, la réponse aurait certainement été non. Mais aujourd’hui, les maladies respiratoires chroniques comme les allergies et l’asthme sont bien mieux comprises. De plus, l’arsenal thérapeutique a beaucoup évolué. Par conséquent, de nos jours, il n’y a plus, ou presque plus, de contre-indication à laisser un enfant allergique ou asthmatique profiter des bienfaits d’une activité sportive.

Y a-t-il des sports plus adaptés pour un enfant asthmatique ?

Le meilleur sport pour un enfant, c’est évidemment celui qu’il a choisi. Et bonne nouvelle, il existe en réalité très peu de restrictions pour les enfants qui ont des problèmes respiratoires. Le choix dépend essentiellement de l’enfant, de ses capacités et de son tempérament.

Pratiquées de manière normale et bien entendu dans un cadre de loisirs, toutes les activités sportives sont permises. En effet, le sport permet à l’enfant de développer ses capacités respiratoires. Cependant, lorsque le sport nécessite une hyperventilation prolongée, il faut évidemment prendre un avis médical, car les décisions se font au cas par cas.

D’une manière générale, la majorité des médecins recommande la natation comme activités prioritaires pour les enfants ayant des allergies respiratoires ou de l’asthme. Cependant, cela n’exclut pas de faire d’autres activités.

Le sport pour lutter contre l’asthme

Pratiquer une activité physique à de nombreux bienfaits sur l’organisme. Cela est également valable sur les poumons et le système respiratoire, d’ordre général. En effet, moins nous exerçons le système pulmonaire, plus il devient paresseux.

Le sport est donc une thérapie, parmi de nombreuses autres, pour parvenir à drainer davantage le mucus présent dans les bronches ou dans les sinus. De plus, le sport pratiqué régulièrement serait un facteur qui permettrait de diminuer le nombre de crises d’asthme et leurs intensités.

Adapter l’activité physique pour maîtriser le risque

Si toutes les activités physiques sont envisageables pour les enfants souffrant de problèmes d’allergie respiratoire, un certain nombre de paramètres extérieurs doivent néanmoins être pris en considération.

Le facteur environnemental auquel il faut être le plus attentif est évidemment la pollution et les allergènes qu’elle transporte.

En effet, le bon sens impose d’éviter aux enfants souffrant de problèmes respiratoires, encore plus qu’aux autres, de faire du sport en ville aux heures de pointe ou durant le pic de pollution. De la même manière, les activités de plein air à l’époque des pollens ou les activités d’intérieur dans des salles enfumées seront évitées.

Il faut également savoir que certaines activités exercées dans un univers froid et sec peuvent déclencher une crise d’asthme. Tout comme les moisissures et les acariens qui se cachent notamment dans les tapis ou les tatamis sont des facteurs de rhinites allergiques.

La prudence est également de mise si votre enfant souhaite s’adonner à un sport qui se pratique avec des animaux comme l’équitation.

Le sport n’est évidemment pas interdit aux enfants souffrant d’allergies respiratoires. Un grand nombre de spécialistes pensent, au contraire, que la pratique d’une activité sportive fait le plus grand bien aux asthmatiques. Il convient uniquement de prendre quelques précautions d’usage et de consulter un spécialiste pour un éventuel ajustage du traitement.